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L'accalmie aura une nouvelle fois été de courte durée. Dès ce mardi, un nouveau système dépressionnaire va s'isoler au large du Portugal pour stationner jusqu'à vendredi au minimum. ⤵️
En conséquence, un flux d'Est/Sud-est va se mettre en place à partir de demain : il soufflera sensiblement en rafales, de l'ordre de 50 à 60 km/h en rafales en plaine et 80 km/h dans le domaine de l'autan sur les reliefs. Dès lors, l'apport d'humidité en provenance de la Méditerranée favorisera la mise en place de premières averses faibles (à localement modérées) en cours d'après-midi. Elles resteront néanmoins localisées et principalement cantonnées sur les hauts-cantons héraultais, même si quelques débordements ne sont pas à exclure en plaine.
Ce régime d'averses se maintiendra jusqu'à jeudi. Elles pourraient être un peu plus nombreuses, même si cela reste à confirmer. Sur ces trois jours, il n'est pas attendu de risque particulier car les cumuls pluviométriques resteront limités : ils atteindront moins de 10 mm en plaine et jusqu'à 40 à 60 mm dans les hauts-cantons, particulièrement sur les massifs de l'Espinouse et du Caroux. Certains modèles envisagent des cumuls un peu plus élevés, à l'image du modèle ARPEGE où des pointes proches des 100 mm sont envisagées sur ces deux massifs ⤵️
On surveille également la journée de vendredi, où un forçage atmosphérique traversera les Pyrénées puis le département d'ouest en est. Ce contexte est propice au passage d'une perturbation très active qui pourra donner des pluies momentanément fortes et surtout du vent marin qui risque de souffler à nouveau fortement en rafales. Dès lors, les réactions hydrologiques faibles à modérées seront à surveiller car tous les bassins versants sont saturés par les pluies de ces deux derniers mois. En revanche, nous n'attendons pas de crue majeure. Le vent sera peut-être le facteur le plus surveillé car la végétation a été lourdement fragilisée par la précédente tempête du dimanche 9 mars. ⤵️
Ce nouvel épisode favorisera un très large excédent pluviométrique pour ce mois de mars 2025, notamment dans les hauts-cantons où l'on peut s'attendre à un cumul mensuel remarquable pour la période. D'ailleurs, nous n'avons pas connu de début d'année aussi humide depuis 2018, qui avait été marquée par un énorme excédent pluviométrique annuel.
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